Chronique de Nadia : amoureuse d’un Don Juan. Partie 2

Je débarque donc dans cette fac. Nouvel environnement. Nouveau pays. Nouvelles habitudes.

Au début jatni bizarre de voir les prof sortir en pause fumer des cigarettes avec les étudiants. Anna hamdullah khatini had el vice. Mais bon je restais avec eux.
Dans ma classe il n’y avait pas d’autres algériens, j’étais la seule, il y’avait un tunisien (Mehdi) et beaucoup de libanais.
Premier jour li l’hakt, nkolelkom el sahh j’ai commencé à chercher direct s’il y avait des algériens, za3ma pour me sentir moins seule,  mais wallou, que mehdi.

Bon je m’habitue normal, timide mais plutôt sociable, j’aime bien rigoler donc je me suis rapidement intégrée.
Bien sûr kayenn des hessadatt. Pour pas dire un autre mot … c’était surtout les libanaise , bezaaaf hassbin roh’hom. En plus elles se retrouvent avec d’autres filles le genre choufounni, elles viennent en cours avec des tallons de 10cm et des fois tu te poses la question, est ce qu’elles viennent suivre les cours ou montrer leur décolleté.

L’une de ces filles kanet Hatta rassha fi rassi.

Au début kanet cool normal, vu qu’il y a beaucoup de juives qui s’appellent Nadia, elle a du croire que je l’étais.

Elle ne savait pas avec qui elle était tombée. Elle s’appelait lina. Elle trainait avec sa clique, et quand on se retrouvaient, c’était des pics constamment. Mais Anna ma kountch nesketelha. Les algériens yetla3elhom el demm rapidement le’rass.
Mais bon avec les autres ça allait.
Rapidement je me suis faite un petit groupe d’amis, on révisait ensemble et on se faisait des sorties les weekend.
Bon j’avais pas le même niveau économique qu’eux. Houma c’était des fils à papa. Anna c’est déjà beau mon frère meskine il payait le nécessaire ya3tih el saha je ne pouvais pas lui en demander plus.
La femme de mon frère, je vous avait dis est aussi ma cousine. Elle insistait pour me donner de l’argent. Elle me disait j’ai été à la fac,  je sais comment c’est l’ambiance. (hiya zayda en France)

Bon j’arrivais à me débrouiller. Pendant les soirées à l’extérieur je les rejoignaient après le diner ou alors je prenais juste une salade en disant  »je suis au régime »
Et quand j’étais invitée à une soirée chez l’un d’eux et qu’il fallait apporter quelque chose je préparais un truc à la maison ça revenait toujours moins cher. Mon arme secrète les samsa, ils croient que c’est hajja kbira alors que c’est juste dioul … :p
Bon el hassoun hamdullah toute cette période était très bien, le premier semestre s’est bien passé, les partiels validés. Tout va bien
On entame le second semestre et on nous explique qu’on doit commencer a chercher dès maintenant un stage pratique pour l’été. Et que l’on doit aussi présenter un projet de fin d’étude. En gros on doit trouver une idée d’entreprise et faire comme si on la créait ta3 el sah.
On nous explique aussi qu’on aura droit a des intervenants extérieurs, qui sont du monde du travail et qu’on devra en profiter pour faire les demandes de stage pour l’année prochaine auprès d’eux.
A la maison, ma cousine accouche d’une petite fille et je deviens tata pour la première fois, ils l’ont appelée maria, c’est ma choupinette, haboubti. A chaque fois que je la vois j’en veux une comme elle et je prie rabi yarza9ni amoora kima hiya.
En plus ça m’a permit de trouver une idée pour mon projet de fin d’études, ça concerne les vêtements de bébé. Je vous en dis pas plus parce que j’espère vraiment développer ce projet (inchallah). 9allek khelli el hajja fel sterr bech tessda9lak » 🙂
Bon nwelliw léssah :

les cours commencent avec les premiers intervenants et les premières conférences.
C’était un vendredi, il était 10h du matin je m’en rappellerai toute ma vie.
On attendais le nouvel intervenant, mais je ne m’attendais pas à ça ….

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