Chronique de Nadia

Parite 9

Amoureuse d’un Don Juan

chronique de nadia partie 9

Je rentre à la maison, j’avais l’impression de voler …

Une fois à la maison , mon frère n’était pas encore rentré, ça tombait bien … pas de bobars à inventer ^^

Manel m’attendait sur des charbons ardents, 9ar3ajiya ma cousine hhh

À peine j’ai passé la porte, qu’elle m’a tirée par le bras jusqu’au fauteuil. :  ahki je veux tous savoir tous les détails, elle est fan de mousselssal manel.

Bon je lui raconte en détail … pour la partie ciné j’ai juste dit qu’il m’a pris la main. À ce moment là je voulais garder ça pour moi.

Mon téléphone bippe c’était lui : t’es arrivée ?

Manel : chafti, il s’inquiète pour toi.

Je t’avais dit qu’il te draguait !

Je lui répond que je venais d’arriver.

Plus tard dans la soirée, il me renvoi un sms pour me dire on déjeune ensembles ?

Je lui dit OK, je vais en cours le matin et je te rejoints. Il me dit n’oublie pas de déposer au secrétariat le formulaire de stage, en indiquant tu feras le stage avec moi, enfin dans sa boite.

Je me préparais à dormir, lorsque Manel rentre dans la chambre et s’assoit sur mon lit.

Ma chérie, je sais que c’est beau, que tu ressens des sentiments j’espère que ça ira bien et que tu as trouvé l’homme de ta vie

Moi : inchAllah

Manel : inchallah, mais s’il te plait ne te précipites pas, fais gaffe, tu ne le connais pas encore assez.

Moi : oui je sais, je passe mon temps à espérer, nad3i.

Et j’ai aussi peur qu’il ne soit pas musulman, je n’ai pas encore abordé ce sujet avec lui, mais vu qu’il est turc il y a une chance, non ?

Ne t’inquiète pas s’il ne l’est pas, j’arrêterai tout.

Manel : même, fait gaffe à toi, nti tu veux quelque chose de sérieux, mais les mecs la plupart, veulent juste s’amuser. Je sais que tout ça est nouveau pour toi, que tu veux découvrir, mais ne fais pas de bêtises que tu pourrais regretter.

Moi : oui j’y pense, et j’en ai peur. J’ai peur par ce que c’est pas juste un flash, un crush, ce n’est pas qu’un coup de foudre. Ce que je ressent est vraiment plus fort que ça …

Manel : ma puce, rabi y kamalha 3la kheir.

Et elle m’a prise dans ses bras.

Cette nuit là, en plus de tout ça , j’avais peur des créatures du film qu’on avait vu ^^

J’arrivais pas à dormir, j’imaginais la bonne femme qui marchait sur le mur.

Et si il voulait juste s’amuser avec moi ? Est ce que son comportement est normal ? est ce que c’est comme ça que ca se passe ? c’est un mec qui a toutes les filles qu’il veut, pourquoi il s’intéresse à moi ? …

Mais en même temps je pensais à moi dans ses bras au ciné, je ne sais pas comment expliquer, oui je ne le connais pas assez, mais je me sentais bien, en sécurité. Une sorte de pressentiment, comme si c’était la place à laquelle j’appartenais … comme si je ne pouvais être qu’à lui.

9rit toutes les sourates que je pouvais. El baqara . El nass. Al ikhlass …. la totale … avant de pouvoir m’endormir

Le lendemain, je vais en cours, puis je dépose le formulaire de stage au secrétariat

On s’étaient fixé rendez-vous à 13h pas loin de son entreprise.

Je prends les transports, puis je reçois un sms de Demir.

Demir : – excuse-moi je serais en retard, j’ai une réunion à rallonge.

Je l’attends donc, je me balade dans le quartier pour passer le temps. Il me rejoint vers 14h … avec un bouquet de roses ( … c’était les premières roses qu’on m’offrait ! Les premières ! J’avais jamais reçu de cadeau de la part d’un mec ! )

– Excuse moi je suis désolé ça n’en finissant pas. Et je ne pouvais pas quitter en plein milieu.

Malgré tous les doutes que je pouvais avoir, le simple fait de le voire sourire faisait disparaitre tous le reste.

Il me dit  je t’emmène dans un resto que j’adore. On a pris un bus, une fois arrivés c’était un resto turque.

On rentre et apparemment il venait souvent puisque le serveur connaissait son prénom.

Il parle avec eux en turque, on s’installe et il passe commande.

Je me disait que ce repas était l’occasion pour nous de se connaitre. J’étais décidée à le fusiller de questions.

Je lui dit direct : je voudrais que tu me parles de toi, je veux te connaitre. C’était peut être trop direct, ou maladroit de ma part, mais j’ai pas l’habitude de ces situations.

Il me regarde et me dis qu’est ce que tu veux savoir ? On se connait déjà non ?

Moi : – ce n’est pas ce que je veux dire, … qu’elle est ton histoire, parles moi de ta famille, ton passé …

Lui : il y a rien de spécial, j’ai une famille que j’aime bcp, deux sœurs, l’une est plus âgée que moi et mariée, et l’autre est encore au lycée.

Je travaille dans la société familiale.

Moi : ah bon je ne savais pas, là ou tu travailles c’est la boite de ta famille ?

J’ai senti qu’il ne voulait pas parler, les traits de son visage s’étaient crispés . J’ai pas voulu poser plus de questions, j’ai compris que c’était pas le moment, ou peut être que je m’y étais mal prise.

De toute façon le serveur arrive avec les plats. Demir avait en fait demandé une sorte de mezze, plusieurs spécialités

Il m’a appris a prononcé le nom des plats, et m’a fait goûté chaque chose. Ce n’était plus le mec crispé de quand je lui posais des questions. J’ai découvert un autre mec, souriant, blagueur, qui me faisait encore plus craquer que le Demir, sérieux.

On passait un magnifique moment, il s’est petit à petit ouvert. Il m’a raconté des anecdotes sur son enfance. On a parlé des choses qu’on aimait, nos styles musicaux, les voyages, enfin ses voyages parce que moi j’ai rien vu de ma vie à part Alger, et chwiya l’est du pays, j’ai rien vu, même le désert algérien je le connais pas

….. c’est grave, les gens dans d’autres pays voient d’autre choses, se font des week’en ailleurs, et hna on stagne sur place … enfin, on a parlé de plein de choses …

j’avais une main sur la table, il prend ma main, me regarde, et me dis : c’est comme si je te connaissait depuis toujours … tu…

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