Chronique de Nadia : Amoureuse d’un Don Juan
Partie 1

Je m’appelle nadia et je veux partager avec vous mon histoire. J’ai beaucoup hésité avant de la raconter, mais je me suis dit que c’était une bonne manière de garder une trace de tout ce qui s’est passé. (et il y en a eu des choses … vous n’allez pas vous ennuyer wallah hyatti hkaya :p )

Aujourd’hui j’ai 28 ans, physiquement, je suis brune, yeux marrons,1m68, pas mince, pas ronde ya3ni normale. Je suis timide à la base, mais quand je suis avec des gens li nertahél’hom nwelli wah’dokhra, o netmahbel. J’aime bien rigoler, o les fous rire dima m3a mes cousines.

Niveau mecs, comment dire … c’est le désert, c’est difficile à croire qui n’chouff kifah rahi el halla dokka. Jamais frékentit. jamais khrajt m3a wahad.
Asslan jamais 3chakt, je ne suis jamais tombée amoureuse, je ne connaissais pas ce sentiment.

Ma kountch na3raf had le sentiment. Justement Des fois kount nkhaf. J’me disait c’est pas normal. Ma 3andich ahassis. 9ali rabi asstenay tu te plains dokk ta3arfi ske c’est el hob … et surtout el waj3 ta3o.

Niveau famille, c’est une famille unie hamdullah.
J’ai deux frères plus agés que moi et une soeur sghrira a3liya. C’est ma puce, c’est moi qui me suis toujours occupée d’elle. Et bien sur mes cousines préférées : Rachida, ahlam et wafa
Mon histoire commence en 2009, j’avais 22 ans. J’étais étudiante en commerce. J’ai obtenu ma licence, hamdullah avec de bonnes notes, je voulais continuer mais malheureusement ma sahlich el magistère. C’était avant la pagaille ta3 LMD dans ma Fac. Ana count ancien système. J’ai commencé à chercher du travail, mais rien, za3ma pas d’expérience ( ils veulent qu’on l’ai comment l’expérience si personne ne te donne une chance d’apprendre !!!)
El moufid ça a duré plusieurs mois, 9rib un an. j’envoyait et je déposais des CV mais rien donc je restait à la maison, nedrab el nechaff o n’chouff la TV, halett ga3 lebnat li ma y sibouch el khedma. Heureusement qu’il y avais internet pour passer le temps. La conection kanet t9ila mais au moins je passais le temps !
Un jour mon frère qui vit en France me propose de venir faire un master. Il me disais ana ma9ritch au moins ntiya tkouni el 9arya dyalna.
Il avait arrêté fel CEM. Ma kanch y hab l’e9raya. Il trainait sur les chantiers 3ajbo el hal o t3alem el sen3a. El hamdulilah dokka il est à son propre compte.

J’ai fais une demande de visa, et l’ inscription en fac, pour la rentrée 2010, jerawni 3la dossier, o les équivalences ta3 les diplômes mais au final mchat el halla et j’ai été acceptée, mais j’en avait pas encore parlé à mon père.
Ma mère avait essayé de lui en parler mais il disait : qu’est ce qu’elle va aller faire là-bas … Ma fille reste avec moi. Mon père m’a n’a pas fait d’études et il n’attachait pas beaucoup d’importance au fait que j’étudie ou non. Pour lui l’essenciel était que je trouves un bon mari. À l’inverse ma mère m’a toujours dit el 9rya avant tout, biha li tsselki rohak.
Mon frère et sa femme ( il a épousé bint 3amna ) son venus en vacances pour l’été et il a réussi à convaincre mon père de me laisser partir, il lui a expliqué que mon diplôme allait me permettre de trouver plus facilement du travail et que c’est lui qui se chargeait de tous les frais.
Donc voilà arrive le moment ou je vais en France. C’était pour la rentrée de 2010.
Je finalise le dossier d’inscription et tous les papiers pour la carte de séjour d’étudiant.
Jamais je n’aurai pu imaginer tout ce qui allait m’arriver cette année là. Ma vie a totalement changé en une année.

Les joies les peines et surtout les douleurs.
La souffrance ta3 el 9alb wa3ra. Tegtel. J’ai vécu tout ces sentiments…….

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